Le point positif plébiscité à 53 % est le télétravail.
S’y adjoignent ses corollaires :
- les audio et visioconférences soulignées dans 19 % des réponses ;
- moins de fatigue, moins de déplacements, un meilleur équilibre vie professionnelle / vie personnelle, plus de calme, l’autonomie renforcée pour 12 % des expressions.
Viennent ensuite la mise à disposition des informations (managers, CR du CODIR), la mise à disposition des outils nécessaires au télétravail, les organisations de travail mises en place, la signature électronique, la découverte de nouveaux outils.
Sur 118 réponses :
- 29 % des agents n’ont manqué de rien ;
- 12 % des agents ont manqué de matériels adaptés, de téléphones professionnels ou encore d’accès au VPN ;
- 12 % encore ont souffert des dysfonctionnements des visioconférences ;
- 11 % ont manqué d’une pièce dédiée et de mobilier adéquat ;
- 11 % encore auraient souhaité pouvoir imprimer ou scanner ;
- 8 % ont manqué un double écran ou d’un écran plus grand.
Enfin, d’autres ont souffert d’un faible débit internet, de ne pas pouvoir accéder à certaines applications ou encore aux dossiers papier.
Sur 74 réponses :
- 41 % des agents n’ont manqué de rien ;
- 27 % ont pâti de l’absence de réunions en présentiel, de l’éloignement avec les autres services et moins de contacts avec les partenaires, mais également de l’arrêt des réunions de réseaux, des visites de terrain et de ne pas pouvoir participer à des évènements et séminaires.
Au-delà des manques rejoignant ceux déjà exprimés supra (visioconférences, relations directes, travail d’équipe, bureau ergonomique…) d’autres manques sont cités :
- absence de formation ;
- de compagnonnage.
Les propositions portent sur le fonctionnement, les équipements et les formations.
Pour améliorer le télétravail, les agents suggèrent l’utilisation de bons systèmes de visioconférences, l’accès à toutes les applications, un équipement des agents de manière optimale et une harmonisation des outils entre administrations.
Il est proposé la mise en place d’une charte du télétravail, du droit à la déconnexion et de la prise en compte du temps de travail réel.
La poursuite de la dématérialisation, de la limitation des déplacements et des réunions sont également sollicitées.
Enfin, la mise en place de formations sur les nouvelles modalités de travail est suggérée, ainsi que l’obligation pour les agents concernés de suivre la formation « management en télétravail ».
- Le fonctionnement des équipes :
Plusieurs expressions sollicitent des temps collectifs, des points réguliers au sein des équipes et des réunions de bilan. Sur ce même registre, des agents suggèrent plus de relationnel entre les encadrants et les équipes.
Un décloisonnement des services serait le bienvenu pour une plus grande visibilité des travaux des autres.
Certains soulignent la nécessité de stopper la surabondance des mails avec les nouveaux modes de travail.
Il est suggéré un réaménagement des locaux pour de meilleures conditions de travail au regard des nombreux bureaux inoccupés.
L’instauration d’un tutorat des nouveaux arrivants est proposé.
Une limitation des formations en distanciel est souhaitée, car elle ne permet pas les échanges entre formateurs et participants.
Enfin, il est demandé de la transparence sur le devenir des postes et des missions de la DREAL.
Le maintien des comptes-rendus des CODIR serait apprécié.