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Véti’VERT, un projet de restauration écologique impliquant les citoyens
L’ASSO-MER, a mis en place le projet Véti’VERT en partenariat avec l’ONF et avec le soutien de la commune de Case-Pilote (propriétaire du site) pour restaurer la forêt littorale indigène de la plage de Vétiver.
Les opérations prévues comprennent l’enlèvement d’anciens équipements d’accueil du public hors d’usage, la création d’une aire de stationnement délimité, le décompactage de l’arrière plage, la création d’enclos de régénération et la plantation de végétaux indigènes. Ces opérations seront mises à profit pour communiquer largement autour des questions de biodiversité notamment grâce à l’implication des scolaires et volontaires dans la réalisation des chantiers, la pose de panneaux d’information et d’un film.engins de pêche (première cause de mortalité anthropique des tortues marines aux Antilles).
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Voir le reportage : https://www.youtube.com/watch?v=X28iF8Pi9ro
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Deux scientifiques de l’association Kap Natirel ont fait escale à Saint-Martin la semaine dernière dans le cadre de leurs actions de protection des requins et des raies. Elles ont réalisé des prélèvements qui pourraient nous en apprendre plus sur les espèces présentes dans nos eaux. Mais déjà, une chose est sure : Saint-Martin est un refuge pour les requins-nourrice, les requins de récif et les raies-léopard.
Océane Beaufort et Marie- Clémence Burg font partie de l’association Kap Natirel qui œuvre dans les Antilles françaises notamment pour la conservation des requins et des raies.
La semaine dernière, l’une des missions des deux scientifiques, venues de Guadeloupe, était de prélever de l’eau de mer. « Comme sur terre, chaque animal laisse des traces de son ADN dans l’environnement », explique Océane Beaufort. « Nous avons prélevé de l’eau sur quatre sites autour de Saint-Martin. » Ces prélèvements seront ensuite envoyés en laboratoire. « D’ici quatre ou cinq mois, nous aurons la liste des espèces qui ont évolué dans cette masse d’eau dans les dernières quarante-huit heures. » Une technologie récente et innovante qui pourrait permettre d’en apprendre beaucoup sur les requins et, peut-être, révéler la présence d’espèces non répertoriées dans nos eaux ou même d’espèces rares. Pour évaluer la fiabilité de la méthode, Océane et Marie- Clémence ont posé des caméras aux endroits où les prélèvements ont été effectués. « Nous pourrons ainsi comparer les résultats et identifier les meilleures méthodes ».
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À long terme, l’objectif de Kap Natirel est de « concilier l’activité humaine, comme la pêche et le tourisme, avec la préservation des espèces ». Avec ces projets, Océane et ses collègues veulent pouvoir cibler les espèces menacées et mettre en place les mesures pour les protéger. Les résultats des prélèvements d’eau seront rendus publics et les scientifiques reviendront à Saint-Martin dans quelques mois pour les présenter à la population.
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Nav&Co est un nouvel outil mis à disposition des plaisanciers Guadeloupéens.
Il s’agit d’un compagnon ludique et pédagogique qui permet de suivre sa route sur les cartes du Shom et de découvrir la biodiversité, les habitats et les aires marines protégées. Développé à l’origine pour les plaisanciers Bretons, il a été adapté à la Guadeloupe à l’initiative du Parc national.
Plus d’infos…
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